En 1914, des tensions entre pays européens dégénèrent en conflit mondial. C’est une guerre de position : les Français et les Britanniques d’un côté, les Allemands de l’autre, tous s’enterrent dans des tranchées où la vie est très dure. La paix séparée de 1917 entre l’Allemagne et la Russie favorise les empires centraux qui peuvent se concentrer sur le front Ouest, mais l’entrée en guerre des États-Unis la même année change la donne. L’armistice du 11 novembre 1918, signé entre l’Allemagne vaincue et la France meurtrie mais victorieuse et retrouvant l’Alsace-Lorraine, met fin à une guerre ayant causé 13 millions de morts dont 1,5 de soldats français.
En 1939, l’Allemagne d’Hitler envahit la Pologne. Aussitôt, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre au troisième Reich. De nouveau, le conflit dégénère en affrontement mondial. Jusqu’en 1942, les Allemands remportent de rapides et grands succès militaires. Ils soumettent ou occupent la majorité de l’Europe, dont une large moitié de la France dès l’été 1940. Cependant, ils se heurtent au rouleau compresseur soviétique à l’Est. À l’Ouest, la Grande Bretagne est isolée mais continue le combat avec le soutien des États-Unis. En juin 1944, les Anglo-Saxons débarquent sur les plages de Normandie. Prise en étau, l’Allemagne capitule sans condition le 8 mai 1945. L’Europe sort ruinée de cette guerre, qui a fait 50 millions de morts dont une majorité de civils.
En particulier, la barbarie nazie et le génocide des juifs, mais aussi la première utilisation de la bombe atomique contre le Japon impérial allié de l’Allemagne, frappent les consciences et interrogent les contemporains.